Pour beaucoup d’automobilistes en France, l’idée de croiser un radar sur la route est presque inévitable. Ces appareils font partie intégrante du paysage routier et participent à assurer une certaine sécurité sur nos routes nationales et départementales. Cependant, il existe des zones spécifiques où ces redoutés dispositifs de contrôle ne sont pas encore implantés, offrant aux conducteurs un répit inattendu. Bien que le gouvernement ait fait preuve de zèle pour multiplier leur nombre, onze départements échappent encore au déploiement des radars autonomes.
Qu’est-ce qu’un radar autonome ?
Les radars autonomes, aussi appelés radars mobiles, sont des dispositifs destinés à être déplacés fréquemment pour s’adapter à différentes situations sur les routes. Contrairement aux radars automatiques fixes, ces radars sont transportables, et leur emplacement peut varier selon les besoins. Conçus notamment pour sécuriser les chantiers ou effectuer des contrôles ponctuels, ils permettent une flexibilité appréciable en termes de surveillance routière.
Depuis leur introduction, ces radars ont été déployés dans de nombreuses régions de France. On en compte actuellement 404 répartis inégalement sur l’ensemble du territoire. Ces radars sont non seulement capables de capturer la vitesse excessive mais peuvent également détecter de nouvelles infractions comme l’usage du téléphone au volant ou le non-respect des distances de sécurité.
Les départements sans radars autonomes
De manière surprenante, certains départements restent vierges de tels dispositifs. Les Alpes-Maritimes, la Corse, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Marne, la Creuse, la Vendée, le Tarn-et-Garonne, la Charente, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et Paris intra-muros ne comptent aucun radar autonome. Cette absence soulève des questions sur la stratégie de déploiement adoptée par les autorités, et pourrait avoir des conséquences intéressantes sur la conduite et la sécurité routières dans ces zones.
Pour les automobilistes circulant dans ces départements, c’est une forme de liberté retrouvée, éloignée de la pression constante exercée par la présence de radars sur les routes. Cependant, cette situation n’est pas appelée à durer éternellement, avec l’intention déclarée du gouvernement d’étendre ce type de surveillance partout en France. Cela rappelle la récente situation de problèmes rencontrés par certaines marques automobiles qui ont dû s’adapter à des changements réglementaires importants.
Pourquoi ces départements sont-ils épargnés ?
Le choix de laisser certains départements exempts de radars autonomes peut sembler déroutant à première vue. Il est possible que divers facteurs géographiques, économiques ou liés à la densité du trafic expliquent ce phénomène. La Corse et les Hautes-Alpes, par exemple, comportent des zones montagneuses difficiles à surveiller efficacement à l’aide de radars. De plus, des contraintes budgétaires ou logistiques auraient pu jouer un rôle dans la décision de maintenir certaines zones sans dispositifs automatisés.
D’autres départements comme le Val-de-Marne ou les Hauts-de-Seine bénéficient d’une couverture dense par d’autres types de dispositifs de sécurité routière, rendant la présence des radars autonomes moins impérative. Dans certains cas, le choix pourrait tout simplement découler de politiques locales préférant accentuer d’autres moyens de prévention et de contrôle.