Automobilistes : Voici les 11 départements de France où vous ne pouvez pas vous faire flasher par un radar autonome

En traversant l’Hexagone, il est frappant de constater que le contrôle routier évolue sans cesse. Les radars autonomes se multiplient sur nos routes, mais leur répartition reste loin d’être homogène. Pour de nombreux automobilistes préoccupés par le risque de contravention, il peut être utile de connaître ces coins de France où la fameuse boîte grise n’est tout simplement pas présente. Cet article fait justement le point sur ces rares départements français exempts de radar autonome et ce que cela implique concrètement pour votre quotidien au volant.

L’adoption de ces dispositifs « nomades » vise principalement à renforcer la sécurité routière, surtout aux abords des chantiers ou lors d’opérations ponctuelles de contrôle. Pourtant, leur absence dans certains territoires intrigue, alors même que leur nombre explose ailleurs. Que cache cette disparité entre les différentes régions françaises ? Un petit tour d’horizon s’impose pour mieux comprendre.

Les radars autonomes : présence massive mais couverture inégale

À l’heure actuelle, la France compte plus de 400 radars autonomes répartis de façon inégale sur le territoire. Près de 404 appareils sont officiellement recensés, capables de flasher les véhicules 24h/24 pour tout excès de vitesse, sans intervention humaine. Leur objectif affiché est clair : rendre le réseau routier plus sûr grâce à un contrôle routier intelligent et automatisé.

Cependant, une analyse rapide de la carte nationale révèle des disparités notables. Certaines zones concentrent jusqu’à dix-huit radars autonomes quand d’autres, étonnamment, restent totalement dépourvues de tout dispositif. Cette distribution hétérogène suscite parfois des interrogations chez les usagers de la route, qui s’inquiètent du risque de contravention selon leur département.

Quels départements français échappent totalement aux radars autonomes ?

La curiosité pousse naturellement à consulter la fameuse liste des départements concernés. On y retrouve onze territoires bien précis où l’absence de radar autonome demeure une réalité en 2024. Ce sont autant de « zones blanches » qui tranchent avec la tendance nationale d’intensification de la surveillance routière.

Cette particularité géographique découle souvent de facteurs locaux comme la densité de circulation, la configuration du réseau routier ou encore des choix stratégiques liés à la sécurité routière dans chaque département. Il ne s’agit donc pas d’un oubli, mais plutôt d’une adaptation locale à la réalité du terrain.

Voici la liste complète de ces heureux élus, dans lesquels aucun radar autonome n’a été installé à ce jour :

  • Corse (les deux départements insulaires)
  • Alpes-Maritimes
  • Hautes-Pyrénées
  • Haute-Marne
  • Vendée
  • Tarn-et-Garonne
  • Creuse
  • Charente
  • Val-de-Marne
  • Hauts-de-Seine
  • Paris intra-muros

Sans grande surprise, beaucoup de ces départements se situent en périphérie ou présentent des spécificités marquantes, qu’elles soient urbaines, insulaires ou rurales. La diversité des profils – de la Corse à la Creuse, en passant par le cœur de Paris – montre qu’il n’existe pas de règle unique expliquant cette absence de contrôle automatisé.

On peut légitimement se demander pourquoi ces coins précis échappent à la vague des radars mobiles. Plusieurs hypothèses circulent parmi les spécialistes de la sécurité routière et les associations d’automobilistes. Parmi les raisons souvent avancées figurent la faible accidentalité, une topographie difficilement accessible ou des priorités locales différentes concernant la surveillance du réseau routier.

Où trouve-t-on la plus forte concentration de radars autonomes ?

À l’opposé de ces fameux départements sans radar, certaines zones connaissent une véritable invasion de ces appareils. Par exemple, la Seine-et-Marne, la Marne ou la Meurthe-et-Moselle peuvent accueillir jusqu’à 18 radars autonomes chacun. Dans ces secteurs, les enjeux de sécurité poussent automobilistes et autorités à adopter de nouveaux comportements, notamment pour limiter l’exposition à une nouvelle arnaque à la pompe à essence qui fait de nombreuses victimes partout en France.

La présence quasi systématique de dispositifs de flash automatique dans ces départements encourage clairement les automobilistes à adapter leur comportement. C’est un effet dissuasif recherché par les autorités pour améliorer la sécurité globale sur les axes les plus fréquentés ou accidentogènes.

Des objectifs assumés par les autorités

Le gouvernement affiche ouvertement sa volonté de renforcer le maillage national, avec un objectif de 550 radars autonomes d’ici fin 2025. Cette accélération vise principalement à sécuriser les axes sensibles, notamment autour des zones de chantier ou lors d’opérations exceptionnelles de contrôle routier.

Parallèlement, on assiste à l’arrivée de nouveaux modèles de radars capables de détecter des infractions variées : usage du téléphone au volant, absence de ceinture, non-respect des distances de sécurité, voire respect du covoiturage. Les habitudes ont également changé du côté des conducteurs qui souhaitent optimiser leurs trajets. De plus en plus délaissent aujourd’hui les solutions classiques au profit de l’application GPS que les automobilistes préfèrent actuellement pour éviter les radars.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Picture of Didier
Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *