Dès le 15 juin 2025, un prélèvement automatique de 108,80 euros (en moyenne) sera effectué sur le compte bancaire de treize millions de Français. Ce montant est lié à la mensualisation des taxes foncières et d’habitation pour les résidences secondaires. La Direction Générale des Finances Publiques a annoncé que cela concerne uniquement les contribuables propriétaires ayant opté pour un paiement étalé sur dix mois, de janvier à octobre.
Pourquoi ce prélèvement automatique de 108,80 euros ?
Ce prélèvement est directement associé au choix de nombreux contribuables de mensualiser le paiement de leurs impôts locaux. En effet, plutôt que de régler en une seule fois, ces mensualités permettent de lisser l’impact financier tout au long de l’année.
La taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires sont au cœur de cette démarche. Ainsi, lespropriétaires qui étaient déjà engagés dans cette formule verront leur compte afficher ce débit récurrent.
Quel impact sur les comptes bancaires des propriétaires ?
En février 2025, beaucoup de propriétaires auront probablement déjà ajusté leur budget mensuel pour inclure cette dépense fixe. Néanmoins, il est crucial de consulter son espace personnel sur le site impots.gouv afin d’anticiper les éventuelles variations annuelles.
Les années précédentes ont montré comment les revalorisations d’impôts peuvent affecter le montant à payer, rendant encore plus pertinentes ces consultations régulières. Notamment à cause des hausses enregistrées récemment avec 7,1 % en 2023, se poursuivant par 3,9 % en 2024, et prévue à hauteur de 1,3 % en 2025.
Les différences entre taxes foncières et d’habitation
Bien que ces deux taxes soient souvent évoquées ensemble, il existe des différences majeures. La taxe foncière est applicable à tous les logements possédés, tandis que la taxe d’habitation ne concerne désormais principalement que les résidences secondaires pour de nombreux foyers suite à des réformes progressives.
Les propriétaires doivent bien s’informer et comprendre les spécificités qui régissent leur situation individuelle, surtout concernant les capacités des communes à ajuster leurs taux respectifs.