C’est confirmé par le gouvernement : Il n’est désormais plus possible d’accéder à l’allocation aux adultes handicapés au-delà de cette somme

L’attribution de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) évolue régulièrement, notamment concernant les conditions d’accès et le calcul des droits. Depuis octobre 2023, une réforme majeure a bouleversé la prise en compte des ressources : la fameuse déconjugalisation du calcul. Avec cette évolution, de nouveaux plafonds de ressources s’appliquent pour 2025. Il est donc essentiel de comprendre ces seuils pour évaluer son éligibilité à l’AAH. Vous vous interrogez sur le mode de calcul, les critères d’attribution ou encore le niveau de revenu maximal autorisé ? Prenez quelques minutes, tout est expliqué ici de manière concrète et accessible.

Comment fonctionne le calcul de l’AAH ?

Avant toute chose, il est important de rappeler que l’AAH est attribuée sous conditions de ressources. Cela signifie qu’il existe un seuil de revenus à ne pas dépasser pour bénéficier de cette prestation. Désormais, grâce à la déconjugalisation du calcul, seules les ressources individuelles de la personne handicapée sont prises en compte, ce qui change radicalement la donne.

Lorsqu’une demande est déposée, la caisse d’allocations familiales examine les revenus de l’année n-2. Pour ouvrir des droits en 2025, ce sont donc les ressources déclarées en 2023 qui servent de référence. Ce fonctionnement permet d’anticiper les évolutions personnelles tout en assurant une certaine stabilité dans le montant de l’allocation versée chaque mois.

Quels revenus entrent dans le calcul des ressources ?

La liste des ressources prises en compte reste large. Outre les salaires nets perçus durant l’année de référence, d’autres revenus comme certaines prestations sociales ou revenus de placements sont intégrés. L’objectif est de déterminer au plus juste la situation financière du demandeur par rapport aux plafonds de ressources.

On retrouve aussi les pensions alimentaires, loyers perçus et éventuels revenus issus d’une activité indépendante, dès lors qu’ils ont été déclarés deux ans auparavant. Avec la nouvelle règle, seuls ces revenus individuels sont examinés, sans tenir compte de ceux du conjoint ou partenaire vivant au foyer depuis fin 2023.

Qu’implique la déconjugalisation du calcul ?

La grande nouveauté, c’est donc la déconjugalisation du calcul. Avant, les revenus du couple étaient additionnés pour vérifier le respect des plafonds de ressources, ce qui pouvait exclure certains bénéficiaires potentiels. Désormais, seule la situation économique de la personne handicapée est prise en compte, renforçant ainsi l’autonomie financière et l’équité.

Cette réforme ouvre l’AAH à de nombreuses personnes qui, jusque-là, étaient exclues à cause des anciens modes de calcul. Dès 2023 et surtout à partir de 2025, l’impact sur les foyers où seul un membre est en situation de handicap reconnu se fait clairement sentir. D’ailleurs, les règles liées aux ressources existent également dans d’autres dispositifs sociaux comme les plafonds d’éligibilité pour les allocations familiales et l’APL, qui suivent aussi une actualisation annuelle.

Quels sont les plafonds de ressources pour percevoir l’AAH en 2025 ?

Les plafonds de ressources sont actualisés chaque année afin de rester adaptés à l’évolution du coût de la vie. En 2025, plusieurs seuils existent selon la composition du foyer, avec une majoration par enfant à charge. Voici comment cela se décline concrètement pour chaque configuration familiale.

Le plafond annuel de ressources est fixé à 12 193 euros pour une personne seule sans enfant. Pour un couple (où seuls les revenus de la personne handicapée comptent), il ne faut pas dépasser 22 069 euros. À chaque enfant à charge, une majoration de 6 096 euros vient s’ajouter au plafond, ce qui avantage nettement les familles avec enfants. À noter que la détermination des plafonds peut varier considérablement selon les aides sollicitées ; par exemple, les seuils de ressources pour accéder à un logement social (HLM) en 2025 diffèrent aussi selon la région et la composition du ménage.

  • Personne seule sans enfant : 12 193 euros
  • Couple sans enfant : 22 069 euros
  • Par enfant à charge : +6 096 euros
  • Couple avec deux enfants : 34 261 euros
  • Couple avec quatre enfants : 46 454 euros

Pour connaître précisément votre niveau maximal de ressources autorisé, il suffit d’ajouter la majoration correspondant au nombre d’enfants à charge. Cette organisation vise à compenser l’effort financier supplémentaire pour les familles concernées.

Chaque structure familiale dispose ainsi d’un plafond adapté à sa réalité. Le calcul devient beaucoup plus lisible et facilite l’estimation du droit potentiel à percevoir l’AAH en 2025.

Comment le montant de l’AAH est-il déterminé ?

Le montant de l’AAH dépend non seulement de l’écart entre vos ressources personnelles et le plafond légal, mais aussi du respect des autres conditions d’attribution. En 2025, la somme maximale peut atteindre environ 971,37 euros mensuels si aucun revenu n’est déclaré, après application de la revalorisation annuelle.

Lorsque les ressources dépassent progressivement le seuil, l’allocation n’est pas supprimée d’un coup : elle décroît proportionnellement à l’excédent constaté lors du calcul selon la composition du foyer. Ce mécanisme évite les baisses brutales et garantit une certaine continuité de soutien financier.

Quelle influence ont les enfants à charge ?

Si un ou plusieurs enfants vivent au foyer, la majoration par enfant à charge élargit automatiquement les plafonds de ressources. Cela favorise l’accès à l’AAH pour les familles nombreuses ou monoparentales.

Être parent isolé ou faire partie d’un couple avec enfants n’a donc pas d’effet négatif sur le droit à cette aide. Le système prend en compte les dépenses spécifiques liées à la parentalité, ce qui renforce la dimension sociale de l’allocation.

La revalorisation annuelle impacte-t-elle les droits ?

Chaque année, l’État procède à une revalorisation de l’AAH et des plafonds de ressources pour préserver le pouvoir d’achat des personnes handicapées. Cette indexation concerne à la fois le montant maximal versé et les seuils d’éligibilité, suivant l’inflation et le budget social national.

Il est donc conseillé de surveiller ces variations annuelles. Frôler les limites nécessite attention et mises à jour régulières pour éviter la perte de droits lors d’un contrôle.

Quelles sont les conditions d’attribution de l’AAH en 2025 ?

Obtenir l’Allocation aux Adultes Handicapés en 2025 suppose de remplir plusieurs critères précis. Premièrement, il faut présenter un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou compris entre 50 % et 79 % en cas de restriction durable d’accès à l’emploi, validée par la CDAPH.

Il est également nécessaire d’être âgé de plus de 20 ans (ou dès 16 ans si indépendant pour les prestations familiales). La résidence stable et régulière en France, ainsi que la nationalité française ou celle d’un pays lié par accords bilatéraux, sont aussi exigées.

Pourquoi la composition du foyer reste-t-elle un repère pour le calcul ?

Même après la déconjugalisation du calcul, la composition du foyer reste un critère clé pour fixer le bon plafond de ressources et appliquer la majoration liée aux enfants à charge. Seuls les revenus de la personne handicapée sont pris en compte, mais la structure familiale influe toujours sur les seuils applicables.

Signaler tout changement dans la structure familiale demeure essentiel pour garantir la conformité avec les conditions d’attribution et optimiser le montant de l’AAH. Même si les démarches administratives peuvent sembler lourdes, elles assurent que chaque euro versé correspond bien à la situation réelle de l’allocataire.

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12242

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