La revue des pensions frappe fort en 2025, et tout particulièrement du côté de la pension de réversion. Désormais, cette aide financière précieuse pour beaucoup de conjoints survivants ne sera plus accessible dès que le plafond de ressources fixé par la nouvelle loi est dépassé. Cela concerne de nombreux veuves et veufs qui s’inquiètent à raison pour leur avenir financier dans un contexte où chaque euro compte.
Il devient essentiel de bien comprendre tous les critères d’attribution, car dépasser de quelques dizaines d’euros pourra signifier la perte totale de ce soutien. Voici ce qui a changé sur la pension de réversion en 2025 : les points à connaître pour éviter toute mauvaise surprise, ainsi que quelques astuces utiles pour mieux naviguer ces règles strictes.
Comment fonctionne la pension de réversion en France ?
La pension de réversion reste un dispositif central en France visant à protéger les conjoints survivants au décès de leur époux(se). Cette prestation n’est pas automatique, puisqu’elle dépend de conditions d’attribution très strictes fixées par le législateur.
En pratique, il s’agit d’une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait bénéficié le conjoint décédé. Conçue comme une sécurité après une disparition, elle cible avant tout ceux qui se retrouvent avec des revenus modestes, majoritairement des femmes, même si de plus en plus d’hommes y accèdent également.
À qui s’adresse la pension de réversion ?
Seuls les conjoints survivants ayant été mariés au défunt peuvent prétendre à cet avantage, à condition d’avoir atteint l’âge minimal légal prévu (55 ans actuellement). Les personnes pacsées ou simplement en concubinage sont exclues d’office de la réversion.
Un remariage met aussi fin définitivement à tout droit sur la pension de réversion. Chaque mariage donne potentiellement lieu à une demande, mais il est interdit de cumuler deux pensions de réversion issues de conjoints différents. Un choix doit obligatoirement être fait.
Quelles autres conditions doivent absolument être respectées ?
Outre l’état civil et l’âge requis, le critère fondamental reste le plafond de ressources. Si les revenus annuels de la personne seule dépassent 24 232 euros, ou 38 771,20 euros pour un couple, aucune somme de pension de réversion ne sera versée, quelles que soient les autres circonstances.
Ce seuil inclut l’ensemble des revenus imposables ainsi que certains avantages financiers perçus, rendant parfois difficile l’évaluation précise de son éligibilité. Une vigilance accrue est donc de mise lors de la constitution du dossier, au risque d’être recalé pour quelques euros supplémentaires de revenus.
Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13104