C’est confirmé : Votre retraite ne pourra plus être supérieur à ce montant en 2025

Nombreux sont les salariés du privé à s’interroger sur le montant réel de leur future pension. Le gouvernement vient clarifier la situation avec un nouveau plafonnement : désormais, la retraite de base est strictement encadrée pour chaque salarié du secteur privé, sans exception. Ce changement majeur s’annonce déterminant pour tous les actifs et futurs retraités qui comptaient valoriser leurs longues années de cotisation.

Quels sont les nouveaux plafonds pour la retraite de base en 2025 ?

Le principe est aussi simple que radical : dès 2025, toute pension de retraite de base versée par la CNAV ou la Carsat ne pourra excéder 50 % du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS). Avec la dernière revalorisation des pensions, ce seuil atteint 47 100 euros par an, soit une pension maximale de 1 962,50 euros bruts par mois. Même après quarante ans de carrière et un salaire élevé, il sera impossible d’aller au-delà de cette limite pour la seule retraite de base.

Cette réforme des retraites vise à renforcer la notion de justice contributive. Pourtant, elle provoque un choc chez ceux dont la carrière fut marquée par des salaires élevés. La limitation de la retraite modifie en profondeur la manière d’anticiper sa fin de carrière, bouleversant les prévisions de toute une génération approchant de l’âge de la retraite.

Pourquoi une telle limitation du montant de la retraite de base ?

L’objectif affiché est d’assurer l’équité entre les cotisants au régime général. Désormais, la pension est calculée sur les 25 meilleures années, mais avec un plafond qui gomme l’effet des carrières exceptionnellement rémunérées. La loi de financement de la sécurité sociale cherche ainsi à garantir la stabilité financière du système tout en limitant les avantages liés aux plus hauts revenus.

Ce dispositif s’inscrit dans une logique de maîtrise des dépenses publiques face au vieillissement démographique. Il encourage également celles et ceux souhaitant optimiser leur future pension à recourir à la retraite complémentaire ou à des solutions d’épargne individuelle comme le PER, voire à prolonger leur activité via la surcote. À noter que la prochaine revalorisation des pensions de base gérée par la Carsat est confirmée, ce qui intéresse particulièrement ceux qui anticipent ces changements.

Quelles différences selon les régimes ?

Toutes les retraites ne sont pas concernées par cette règle stricte. Les fonctionnaires, par exemple, échappent à ce plafonnement puisque leur pension reste calculée sur les six derniers mois de salaire, souvent plus avantageux que le calcul basé sur les 25 meilleures années du secteur privé. Certains régimes spéciaux conservent aussi leur propre mode de calcul, alors que la limitation de la retraite de base cible surtout les affiliés du régime général.

De plus, la pension complémentaire n’est pas impactée par ce plafond légal. Les points acquis auprès de l’AGIRC-ARRCO continuent donc à venir s’ajouter librement à la retraite de base, augmentant le montant total perçu chaque mois. Sur ce point, il faut savoir que la prochaine revalorisation des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO est également attendue, offrant ainsi une opportunité supplémentaire d’optimisation pour de nombreux retraités.

Vers quelle fiscalité et quelles alternatives après le plafonnement des retraites ?

La question fiscale pourrait bientôt occuper le devant de la scène. Beaucoup redoutent déjà une hausse d’impôt sur les pensions élevées obtenues grâce à la combinaison de plusieurs dispositifs. D’autres s’interrogent sur le maintien de l’abattement fiscal actuellement appliqué aux revenus issus de la retraite.

Face à ce plafonnement de la retraite de base, celles et ceux espérant profiter pleinement de leurs efforts professionnels devront revoir leur stratégie. Il devient indispensable de miser sur des solutions complémentaires afin de compenser la perte de pouvoir d’achat liée à l’inflation et aux pensions plafonnées.

Comment se constituer un complément de revenu à la retraite ?

Diversifier ses sources de revenus est désormais crucial pour préserver son niveau de vie à la retraite. Entre épargne collective, placements individuels et dispositifs légaux, plusieurs options existent, à condition de s’y préparer bien avant la fin de sa carrière active.

Voici quelques pistes à considérer :

  • Poursuivre ses cotisations à la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO pour maximiser ses points ;
  • Investir dans un Plan d’Épargne Retraite (PER) individuel, permettant des avantages fiscaux actuels et un revenu supplémentaire futur ;
  • Bénéficier de la majoration pour enfants ou opter pour la surcote en travaillant au-delà de l’âge légal de départ ;
  • Diversifier ses investissements, notamment dans l’immobilier locatif étudiant ou saisonnier ;
  • Étudier les offres d’assurance-vie pour organiser une sortie progressive de capital sous forme de rente viagère.

L’ensemble de ces démarches vise à amortir la baisse du montant de la retraite induite par la nouvelle limitation de la pension de base.

Quel impact sur le pouvoir d’achat réel des futurs retraités ?

Même si le plafond peut sembler confortable à première vue, la réalité économique rattrape vite les retraités. L’inflation continue à réduire le pouvoir d’achat des pensions, et malgré la revalorisation périodique des pensions, les hausses restent parfois insuffisantes pour compenser la hausse du coût de la vie.

Les anciens cadres supérieurs ou salariés ayant eu des rémunérations élevées sont particulièrement exposés. Le rapport entre le dernier salaire et la pension nette diminue mécaniquement avec ce nouveau plafonnement, obligeant à repenser projets et organisation patrimoniale longtemps avant le passage à la retraite officielle.

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Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

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