Flashé à 255 km/h, cet automobiliste a récupéré son permis et échappé à l’amende

Imaginez circuler sur une autoroute, dépasser largement la limite légale et être surpris par le flash d’un radar. C’est exactement ce qui est arrivé en mai dernier à un automobiliste italien sur l’A26 près de Sillavengo. Sur cette portion où la vitesse maximale autorisée est de 130 km/h, il a été flashé à 255 km/h. Une telle infraction routière aurait normalement conduit à une amende de 845 euros et à une suspension du permis pour un an. Pourtant, grâce à une défense bien menée, ce conducteur a pu récupérer son permis et éviter toute sanction.

Retour sur un excès de vitesse hors normes

L’histoire commence sur l’autoroute A26, dans le nord de l’Italie. Ce jour-là, l’automobiliste profite d’une route dégagée pour pousser sa voiture à une vitesse extrême. Pris par le radar Trucam, il se retrouve accusé d’un excès de vitesse record : 255 km/h là où la limitation est fixée à 130 km/h. En général, ce type de comportement entraîne immédiatement un retrait de permis et une lourde amende, voire des poursuites judiciaires ou administratives supplémentaires.

Dans la plupart des cas similaires, la sanction est inévitable. L’absence d’amende et la récupération du permis dans ce dossier ont donc suscité la surprise parmi les observateurs, tant la sévérité attendue semblait acquise. Cette situation intervient alors même que de nombreuses évolutions sont envisagées pour renforcer la sécurité sur les routes, comme l’introduction prochaine de mesures visant à limiter la vitesse maximale autorisée pour certains véhicules.

Quand la défense juridique fait toute la différence

Ce cas ne s’est pas déroulé comme on pourrait l’imaginer. L’avocat du conducteur a mis en lumière que le radar utilisé n’était pas homologué pour mesurer des vitesses aussi élevées, même si l’appareil était approuvé pour la surveillance générale. Grâce à cette faille, la décision de sanction a été remise en cause.

En s’appuyant sur la jurisprudence italienne, la défense a démontré qu’un appareil doit prouver sa fiabilité technique pour chaque usage spécifique. La préfecture de Novara a ainsi confirmé l’annulation des poursuites, permettant au conducteur de conserver son permis et d’échapper à l’amende initialement prévue.

Le rôle crucial de l’homologation des radars

Dans ce genre d’affaire, l’homologation des radars devient rapidement centrale. Pour valider une sanction, il faut que chaque appareil soit non seulement reconnu officiellement mais aussi certifié pour la situation précise rencontrée. Ici, le modèle Trucam n’était pas validé pour enregistrer de tels excès de vitesse, ce qui a suffi à faire tomber la majorité des arguments contre l’automobiliste.

Il est également utile de rappeler que les nouvelles technologies apportent des changements importants en matière de contrôle routier. Par exemple, depuis peu, certains dispositifs permettent de déceler d’autres infractions que la seule vitesse, comme le font ces nouveaux types de radars utilisés sur les routes françaises.

La jurisprudence, atout stratégique pour la défense

Cette affaire rappelle combien la jurisprudence joue un rôle essentiel en matière de contestation d’infractions routières. Les juges italiens exigent de l’administration une preuve irréprochable, surtout lorsque la liberté de conduire est en jeu. Dès qu’une faille apparaît dans la procédure ou la documentation technique, elle peut faire pencher la balance en faveur du conducteur.

Il n’est pas rare que d’autres usagers tentent de tirer parti d’anomalies similaires, notamment quand ils découvrent des irrégularités dans le fonctionnement ou l’homologation des appareils ayant servi à les verbaliser.

D’autres exemples marquants sur les routes européennes

Ce cas n’est pas isolé. Les grands excès de vitesse continuent de défrayer la chronique, avec parfois des décisions inattendues. Cet été, un Français a lui aussi été flashé à 255 km/h sur l’A4, risquant une amende de 1 500 euros et une suspension de permis. Là encore, la conformité des radars utilisés et le respect des procédures seront déterminants pour l’issue de l’affaire.

En novembre, un autre conducteur en Seine-Maritime, arrêté après avoir été enregistré à 275 km/h, a obtenu la relaxe. Son avocat a exploité une faille dans la documentation technique du radar, pointant une discordance entre l’homologation et l’utilisation réelle de l’appareil. Cela a mené à l’annulation des poursuites.

Des sanctions annulées grâce aux failles techniques

Ces épisodes illustrent comment certaines failles réglementaires ou imprécisions dans la certification des radars peuvent permettre à des conducteurs d’éviter la sanction, même lorsque l’infraction paraît indiscutable. L’expertise juridique et la connaissance des subtilités techniques deviennent alors des alliés précieux pour la défense.

Cependant, ces relaxes restent rares et dépendent de circonstances très particulières, liées à la réglementation entourant la mesure des infractions routières.

Quelles précautions pour les automobilistes ?

Ces affaires rappellent que la récupération du permis ou l’absence d’amende ne sont jamais garanties. Il est essentiel de consulter un avocat spécialisé dès qu’une sanction est envisagée et de vérifier la régularité de la procédure et des équipements impliqués. Une défense bien structurée peut parfois renverser une situation apparemment perdue.

Néanmoins, croire que toutes les infractions routières peuvent se résoudre de la sorte serait illusoire. Ces situations exceptionnelles tiennent avant tout à des détails techniques précis, bien plus qu’à une quelconque indulgence envers les grands excès de vitesse.

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Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

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