Impôts 2025 : après les piscines, le FISC et la DGFIP s’attaquent à ces deux parties de la maison non déclarées

Cette année encore, la chasse du fisc aux aménagements immobiliers prend une nouvelle tournure. Après avoir repéré plus de 120 000 piscines non déclarées en 2023, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) ne s’arrête pas là. Les autorités fiscales s’intéressent désormais de très près à deux autres parties souvent oubliées lors de la déclaration obligatoire des biens : les garages et les vérandas, surtout celles dont la surface dépasse vingt mètres carrés. À l’ère des technologies avancées, il devient quasiment impossible de cacher quoi que ce soit au fisc.

Pourquoi garages et vérandas attirent maintenant l’attention du fisc ?

Après l’épisode retentissant des piscines non déclarées, un constat s’impose : ceux ayant ajouté récemment un garage ou une grande véranda sans actualiser leur situation auprès des impôts risquent fortement un redressement fiscal pour l’exercice des impôts 2025. La DGFiP est aujourd’hui dotée de moyens technologiques redoutablement efficaces, rendant toute dissimulation d’extensions de maison difficile sur le long terme.

La raison de cette surveillance renforcée est limpide. Les pièces ajoutées telles que garages fermés, hangars ou annexes vitrées augmentent mécaniquement la valeur locative cadastrale, base de calcul de la taxe foncière et de la taxe d’aménagement. Omettre ces surfaces supplémentaires réduit artificiellement le montant dû… jusqu’à ce que le fisc détecte l’anomalie et procède à une régularisation parfois coûteuse.

Quelles technologies permettent au fisc de repérer les parties non déclarées ?

Pour atteindre ses objectifs ambitieux en 2025, la DGFiP mise sur les innovations numériques. Il n’est plus question d’attendre une visite de contrôleur pour tomber sur une extension non enregistrée. L’analyse d’images aériennes et de satellites, issues notamment de l’IGN et de Google, permet de comparer l’état réel des propriétés avec les plans cadastraux officiels. Le moindre changement saute rapidement aux yeux des analystes de la DGFiP.

L’automatisation joue aussi un rôle clé : toute construction fixe identifiable (garage, véranda, abri de jardin volumineux…) attire l’œil des algorithmes, qui signalent instantanément les incohérences entre les photos et les bases administratives. Déclarer rapidement ses travaux évite bien des désagréments à l’ère du big data appliqué aux aménagements immobiliers. Par ailleurs, la gestion administrative et la correction des éventuelles erreurs dans la déclaration prennent une importance accrue, d’autant plus que la date d’ouverture de la correction en ligne pour 2025 a été modifiée.

Trois types de constructions surveillés en priorité

La vague de contrôle de l’année 2025 concerne principalement trois types de structures facilement repérables par vue aérienne :

  • Garages fermés accolés ou indépendants, nouvellement créés, et non mentionnés dans la déclaration initiale,
  • Vérandas de plus de 20 m², dont le volume impacte nettement la surface habitable du logement,
  • Abris fixes (hangars, kiosques, pool-houses), quand ils changent significativement l’emprise au sol.

Ces installations doivent impérativement être portées à la connaissance de l’administration, sous peine de voir surgir une régularisation rétroactive assortie de sanctions financières.

Comment s’effectue la comparaison entre imagerie et cadastre ?

Les images capturées à différentes périodes sont superposées avec les plans originels. Si une nouvelle pièce ou annexe apparaît sans qu’aucune demande officielle n’ait été validée à la mairie ni chez les impôts, cela déclenche aussitôt un signalement informatique. Ce processus rapide multiplie les détections, expliquant la hausse prévue des campagnes de redressement concernant les garages et vérandas durant l’exercice des impôts 2025.

Ce système innovant vise également une meilleure égalité fiscale. Ceux qui respectent la déclaration obligatoire se sentent davantage protégés face à un risque de détection qui augmente chaque année.

Que risque-t-on en cas de non-déclaration de garages, vérandas ou extensions ?

Un nouveau garage construit à la hâte ou une véranda panoramique pensée pour profiter des beaux jours… Négliger d’ajouter ces aménagements immobiliers à la feuille d’imposition expose à plusieurs types de sanctions administratives et financières, applicables dès que l’infraction est établie via la technologie évoquée plus haut.

Dès le constat d’irrégularité, le fisc exige une régularisation immédiate, recalculant la taxe foncière sur la nouvelle base depuis la date réelle d’achèvement des travaux. Une majoration pouvant grimper jusqu’à 80 % du montant normalement dû peut s’y ajouter selon la gravité et la durée de la dissimulation. Dans certains cas extrêmes, des poursuites peuvent être engagées, allant – dans le pire des scénarios – jusqu’à la démolition de l’aménagement non déclaré.

Quelles démarches suivre pour éviter soucis et régularisations ?

La tentation de repousser certaines obligations est forte, mais anticiper reste la meilleure option :

  • Avant tout début de chantier, déposer une demande de permis de construire ou une déclaration préalable à la mairie est incontournable pour toute extension importante (surface supérieure à vingt mètres carrés).
  • Mettre à jour ses informations auprès des services des impôts dans les trois mois suivant la fin des travaux constitue l’étape décisive pour rester dans la légalité.
  • Conserver tous les échanges administratifs afin de prouver sa bonne foi si besoin auprès du fisc.

La procédure est conçue pour être simple et transparente. Ce sont surtout le manque d’informations ou une mauvaise appréciation des seuils qui posent problème ; la vigilance reste donc de mise pour chaque projet susceptible d’augmenter la surface imposable du bien.

Exemples d’aménagements concernés par le renforcement du contrôle

Dans la pratique, voici quelques catégories d’espaces fréquemment pointées par la DGFiP lors de ses contrôles :

  • Vérandas installées après l’achat initial du bien, dépassant largement les dimensions d’une terrasse classique.
  • Extensions attenantes ou garages transformés en pièces habitables, modifiant l’équilibre global de la maison.
  • Abris permanents (kiosques, studios extérieurs, ateliers ou dépendances fixes disposant de raccordements électriques ou sanitaires).

La variété des réalisations concerne autant les maisons individuelles que certains logements collectifs, dès lors que la modification est visible sur les clichés satellites utilisés par la DGFiP.

Perspectives pour les contribuables face aux impôts 2025

À l’approche du calendrier fiscal, beaucoup s’interrogent : le fisc va-t-il contrôler mon dossier ? Que risque-t-on face à une extension non déclarée depuis plusieurs années ? Le climat actuel pousse vers toujours plus de transparence dans la gestion du patrimoine immobilier.

L’observation des impôts 2025 montre que les extensions de maison comme les garages non signalés ou les grandes vérandas seront scrutées autant, voire plus, que les célèbres piscines traquées précédemment. Clarifier sa situation permet d’éviter l’escalade des sanctions. De plus, une déclaration complète protège contre les mauvaises surprises lors de la revente, quand les acquéreurs exigent toutes les conformités liées aux aménagements observés.

Anticiper les prochaines évolutions du contrôle

De nouvelles vagues de surveillance pourraient bientôt concerner d’autres éléments comme les terrasses closes ou les pergolas aménagées. Les autorités élargissent progressivement leur spectre pour garantir l’équité nationale dans la collecte des taxes locales.

Avec la sophistication croissante des méthodes de détection, rester informé et réactif face à toute création ou modification d’extension devient essentiel. Rien ne dit que seules les grandes structures seront surveillées : prudence et anticipation restent donc les meilleurs alliés pour éviter des déconvenues coûteuses.

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