La nouvelle est tombée : il est désormais strictement interdit d’arroser son jardin, ses plantes et de remplir sa piscine dans ce départements français

L’automne 2025 n’a pas apporté le répit espéré face à la sécheresse persistante en Corse-du-Sud. Depuis le 27 septembre, les autorités ont instauré de nouvelles restrictions d’eau, cherchant à préserver une ressource devenue précieuse. Entre coupures temporaires, contrôles renforcés et extension des interdictions d’arrosage, la vie quotidienne s’adapte à un contexte inédit. Jetons un œil sur ces mesures, leur raison d’être et leurs conséquences pour tous les habitants du secteur.

Quelles sont les raisons derrière le renforcement des restrictions en Corse-du-Sud ?

La situation est jugée critique par le Comité Sécheresse, notamment dans l’Extrême-Sud, où la consommation d’eau potable dépasse largement la moyenne des dix dernières années. Les faibles précipitations attendues ne suffiront pas à relever le niveau des barrages, ce qui complique l’approvisionnement et la lutte contre les incendies dans une végétation très sèche. La surveillance des ressources en eau devient alors une priorité absolue.

Face à cette urgence, le préfet de Corse, Éric Jalon, appelle à une responsabilité collective et à adopter des gestes quotidiens pour préserver la ressource. Le remplissage et la vidange des piscines sont désormais strictement interdits, tout comme le lavage des véhicules hors nécessité sanitaire ou encore le nettoyage non essentiel de façades et trottoirs. Ces interdictions visent à limiter le gaspillage et à protéger l’eau pour les usages prioritaires, notamment domestiques et sanitaires. Par ailleurs, il a été confirmé que dans certains départements français, la construction ainsi que le remplissage des piscines seront totalement interdits dès 2025.

De nouvelles limitations pour l’arrosage et les équipements sportifs

Un point clé des nouvelles mesures concerne l’arrosage des terrains de sport, golfs et hippodromes. Leur consommation en eau fait désormais l’objet d’un encadrement beaucoup plus strict, venant compléter les interdictions déjà en place concernant les espaces verts, pelouses et massifs fleuris. Il s’agit de traiter tous les postes de dépense hydrique, sans exception. D’ailleurs, certaines réglementations imposent désormais d’interrompre l’arrosage du jardin à des horaires spécifiques dans plusieurs départements.

Ainsi, toute activité liée à l’arrosage extérieur doit être stoppée jusqu’à nouvel ordre. Les responsables de clubs et d’équipements récréatifs doivent accepter des espaces moins verdoyants et revoir leurs priorités. Cette adaptation, bien que difficile, apparaît indispensable pour éviter l’épuisement des réserves dans un contexte de sécheresse prolongée.

  • Interdiction d’arrosage des pelouses, massifs fleuris, espaces verts publics et privés
  • Contrôle renforcé du respect des restrictions pour terrains de sport et infrastructures de loisirs
  • Application stricte aux golfs, hippodromes et autres grands consommateurs d’eau
  • Surveillance accrue lors des tournées municipales et interventions des agents
  • Mises à jour régulières communiquées aux mairies et habitants selon l’état général des ressources

Quelques exceptions peuvent exister pour des zones stratégiques, mais elles restent soumises à autorisation préalable et à une surveillance rapprochée, afin de concilier urgence écologique et besoins locaux essentiels.

Comment fonctionnent les coupures temporaires et sectorielles d’eau ?

Au-delà des restrictions permanentes, l’organisation de coupures temporaires et sectorielles d’eau marque une nouvelle étape importante. Depuis fin septembre, ces interruptions se succèdent dans différents quartiers, suivant un calendrier précis établi avec les services techniques et chaque mairie concernée. Ce dispositif vise à mieux répartir la pression sur les réseaux et à éviter un épuisement trop rapide des stocks disponibles.

Les informations sur les coupures d’eau sont relayées en continu par les autorités locales. Les habitants reçoivent ainsi des consignes pour adapter leur consommation avant, pendant et après chaque interruption. L’objectif est de sensibiliser chacun à l’importance des gestes économes et de prévenir tout incident lié à une absence soudaine d’eau au robinet.

Quels impacts concrets pour les foyers ?

En pratique, il faut s’attendre à ce qu’une même zone soit privée d’eau plusieurs fois par semaine, à certaines heures. Cela impose d’anticiper ses besoins, de réduire les usages superflus et d’opter pour des comportements sobres. Chaque goutte compte vraiment lorsque l’accès à l’eau devient ponctuellement impossible.

Ce défi touche aussi les professionnels : restaurateurs, commerçants ou agriculteurs doivent gérer leurs stocks et s’organiser différemment, car la moindre indisponibilité peut perturber la chaîne habituelle des services.

Comment s’effectuent les contrôles et signalements ?

Un contrôle renforcé accompagne l’ensemble de ces mesures. Les agents municipaux multiplient les tournées pour vérifier le respect des restrictions d’eau. En cas d’infraction, des sanctions immédiates, parfois sous forme d’amende, peuvent être appliquées. Un circuit de signalement permet également aux habitants d’avertir la mairie en cas de comportement non conforme.

L’objectif reste toutefois pédagogique : rappeler à tous l’importance de surveiller collectivement la ressource en eau et d’agir dans un esprit de responsabilité et de solidarité locale.

Quelles autres interdictions et recommandations sont en vigueur ?

Outre les mesures visant les espaces sportifs, de nombreux usages courants de l’eau sont suspendus. Remplir ou vider sa piscine, utiliser de l’eau douce pour laver son bateau, ou nettoyer sa voiture sans raison sanitaire sont désormais proscrits. L’accent porte sur toutes ces habitudes qui, cumulées, pèsent lourd sur les réserves surtout en période estivale prolongée.

Seules quelques dérogations sont accordées pour des motifs médicaux ou d’hygiène publique. Chacun est invité à revoir ses priorités et à imaginer de nouveaux modes de fonctionnement pour traverser cette période critique sans compromettre l’avenir des saisons à venir.

  • Pas de remplissage ni de vidange des piscines privées ou collectives
  • Lavage des véhicules uniquement en cas de raison sanitaire avérée
  • Nettoyage des façades et chaussées limité aux situations exceptionnelles
  • Arrosage interdit des jardins d’agrément et fontaines décoratives
  • Avis préalable obligatoire pour tout usage exceptionnel auprès de la mairie

Cette dynamique collective invite chacun à repenser son rapport à l’eau, dans un contexte marqué par une crise durable de la sécheresse en Corse-du-Sud.

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Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

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