« Le troisième plus grand gisement du Monde », la découverte de milliers de tonnes de terres rares dans un endroit inédit

Parfois, certaines annonces bouleversent véritablement le secteur des matières premières stratégiques. Ce milieu d’année, un événement majeur vient chambouler l’équilibre géopolitique autour des ressources critiques : la découverte de milliers de tonnes de terres rares dans une région inattendue. Avec cette surprise enfouie sous les sols du Karagandy, le Kazakhstan pourrait se hisser à la troisième place parmi les pays détenant les plus grandes réserves mondiales.

Alors que la demande en métaux critiques s’intensifie, cette nouvelle a rapidement attiré l’attention, surtout celle de l’Europe, toujours plus dépendante pour sa transition énergétique. Mais pourquoi cette trouvaille suscite-t-elle autant d’intérêt et quels enjeux gravitent autour de ce monumental gisement ?

Un gisement hors normes au cœur du Kazakhstan

La région du Karagandy n’était pas réputée pour ses minéraux précieux. Pourtant, selon les premières estimations, ce nouveau filon recèlerait près de 935 000 tonnes de terres rares, de quoi bouleverser la cartographie mondiale des réserves stratégiques. Jusqu’à présent, la Chine et le Brésil dominaient largement ce secteur, mais cette annonce propulse désormais le Kazakhstan sur le devant de la scène.

Ce gigantesque gisement découvert juste avant un sommet clé réunissant l’Union européenne et les États d’Asie centrale n’est pas anodin. En révélant publiquement ce « trésor minéral », le Kazakhstan affiche clairement sa volonté d’attirer des investissements étrangers, notamment européens, désireux de sécuriser leur approvisionnement en matières premières essentielles. Il est intéressant de noter qu’en Europe, un autre gisement exceptionnel fait également parler de lui, puisque la découverte du plus grand gisement de terres rares d’Europe met aussi en lumière l’importance stratégique de ces ressources sur le continent.

Pourquoi les terres rares fascinent tant le monde ?

Des matériaux moteurs de la transition verte

Les terres rares sont aujourd’hui au cœur de nombreuses innovations technologiques et de la transition énergétique mondiale. Du néodyme utilisé dans les éoliennes au lanthane présent dans certaines batteries, ces métaux interviennent dans la fabrication d’innombrables technologies vertes, comme les voitures électriques ou les dispositifs électroniques de pointe.

L’engouement suscité par la découverte kazakhe s’explique aisément. Face aux défis énergétiques et environnementaux, chaque gramme extrait permet d’accélérer ou ralentir la marche vers la neutralité carbone. La pression concurrentielle augmente, poussant l’Union européenne à diversifier ses sources, loin de la dépendance chinoise. Les stratégies de diversification ne concernent pas seulement les matières premières, mais touchent aussi d’autres secteurs, à l’instar de la numismatique où certaines pièces en circulation valent une fortune pour ceux souhaitant diversifier intelligemment leurs investissements.

Une course mondiale entre puissances

La domination chinoise sur le raffinage des terres rares laisse peu de marge aux autres acteurs. Posséder un vaste gisement ne suffit pas : il faut aussi savoir transformer et valoriser ces ressources minières. Les récentes annonces du Kazakhstan pourraient donc rebattre certains équilibres, à condition de tisser les bons partenariats internationaux.

En Europe, la Suède et la Norvège avaient déjà fait parler d’elles avec leurs propres réserves prometteuses. Désormais, la concurrence s’invite en Asie centrale et tout indique que la coopération deviendra essentielle pour exploiter, traiter et sécuriser cet « or vert » du XXIe siècle.

Source : https://www.earth.com/news/significant-rare-earth-metal-deposit-discovered-in-kazakhstan-third-largest-in-world/

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