Les citrons qui viennent de ces 2 pays sont bourrés de pesticides, voici ceux qu’il ne faut plus acheter au supermarché

Quoi de plus rafraîchissant qu’un citron bien juteux pour relever une salade ou apporter du peps à une boisson ? Pourtant, derrière l’aspect brillant des agrumes sur les étals, une réalité bien moins séduisante se cache concernant la présence massive de pesticides. Une récente enquête révèle que de nombreux citrons vendus en supermarché affichent des résidus chimiques inquiétants, notamment ceux venant d’Espagne et du Brésil. Comprendre cette situation permet de mieux limiter les risques pour la santé lors de ses courses.

Pourquoi autant de pesticides sur les citrons étrangers ?

Dans la catégorie des citrons contaminés, ceux issus d’Espagne et du Brésil méritent une vigilance particulière. Les règles concernant les traitements fongicides et insecticides diffèrent fortement selon le pays d’origine. En France, plusieurs substances sont interdites mais restent pourtant largement utilisées ailleurs.

L’importation de fruits répond à la demande constante de fraîcheur toute l’année. Pour maintenir les citrons beaux et “parfaits” durant leur transport, un véritable arsenal chimique est employé. Résultat, une grande partie des variétés de citrons disponibles en supermarché présentent beaucoup plus de résidus de pesticides qu’on ne pourrait l’imaginer au premier regard.

Le cas alarmant des citrons jaunes espagnols

En supermarché, 8 citrons sur 10 viennent directement d’Espagne, qui fournit près de 80 % des agrumes en France. La majorité de ces fruits subissent de multiples traitements chimiques avant d’arriver sur nos étals. Un produit concentre toutes les inquiétudes : l’Imazalil.

Classé parmi les fongicides interdits par la réglementation française, l’Imazalil continue cependant à être utilisé sans restriction sur les fruits importés. Ce fongicide protège les citrons contre la moisissure pendant l’expédition, mais il laisse des traces persistantes à la surface des agrumes, même après un lavage soigneux.

Des techniques d’embellissement discutables

Pour rendre les citrons espagnols plus attractifs, l’industrie utilise aussi des procédés moins connus du grand public. Beaucoup de ces agrumes sont gazés à l’éthylène afin d’obtenir une couleur jaune uniforme, puis recouverts de cires pétrochimiques pour accentuer leur brillance. Ces pratiques compliquent la tâche à ceux qui souhaitent utiliser le zeste ou conserver le fruit plus longtemps.

Ces méthodes soulèvent la question de la toxicité potentielle, surtout lorsque les zestes sont incorporés crus dans des desserts ou infusions. Plus un citron paraît parfait, plus il s’est probablement éloigné des méthodes naturelles de culture et de conservation.

Pays d’origine et choix responsables

Savoir lire les étiquettes permet d’éviter certains pièges. Privilégier un circuit court avec une provenance clairement affichée limite l’exposition à ces traitements post-récolte problématiques. Lorsqu’une alternative locale existe, elle mérite d’être considérée, tant pour la qualité gustative que pour minimiser les résidus de pesticides.

Tout indique qu’il est essentiel de questionner régulièrement l’origine de ses agrumes et de se tourner vers des filières auditées chaque fois que possible.

Citrons verts du Brésil : des records de contamination

Derrière la saveur acidulée des citrons verts se cachent parfois de véritables cocktails chimiques. L’Amérique du Sud, et particulièrement le Brésil, figure en tête des listes préoccupantes publiées récemment par des associations comme Greenpeace.

De nombreux citrons verts brésiliens affichent des taux très élevés de pesticides spécifiques. Ces substances controversées posent de réels problèmes de sécurité alimentaire, car elles persistent même après cuisson ou lavage.

Quelles molécules posent problème ?

Parmi la multitude de produits utilisés au Brésil, trois retiennent particulièrement l’attention :

  • Glyphosate : un herbicide très controversé pour sa dangerosité potentielle.
  • Imidaclopride : un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, également toxique pour les pollinisateurs.
  • Cyperméthrine : classée neurotoxique, autorisée localement mais strictement encadrée ailleurs.

L’accumulation de ces pesticides sur la peau et parfois même dans la pulpe génère des risques accrus, notamment si l’on consomme des zestes râpés ou des boissons à base de citron vert brésilien. Par ailleurs, les citrons peuvent jouer un autre rôle domestique insoupçonné : ils s’associent efficacement au vinaigre blanc pour repousser naturellement les rats et souris, comme cela a été démontré par des astuces reconnues.

Alerte sur les enseignes de grande distribution

Plusieurs organismes indépendants ont signalé des lots trop chargés en résidus chez différents acteurs majeurs de la grande distribution. En octobre 2024, 60 Millions de Consommateurs alertait sur des niveaux de contamination trop élevés dans plusieurs marques distribuées chez E. Leclerc, Intermarché, Carrefour, Lidl et Aldi.

Choisir son citron vert devient presque un acte militant face à ces analyses répétées. Vérifier le pays d’origine avant chaque achat et privilégier des solutions alternatives (bio ou locales) permet de garder un certain contrôle sur ce que l’on met dans son assiette.

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