Moteurs Puretech : voici les modèles qui peuvent encore rouler en toute sécurité en France

Si le nom PureTech rime aujourd’hui avec méfiance pour de nombreux automobilistes, il reste pourtant des modèles qui n’ont pas à craindre l’usure prématurée ou la panne récurrente. Difficile d’ignorer le scandale industriel autour du moteur 1.2 PureTech, touché par divers problèmes de courroie de distribution, mais un examen plus attentif révèle que certaines motorisations plus puissantes n’ont tout simplement rien à voir avec cette réputation sulfureuse. Entre extension de garantieperformances des moteurs et retours d’expérience sur le long terme, certains moteurs PureTech sortent clairement leur épingle du jeu.

Comprendre la différence entre les moteurs PureTech

Tout le monde a déjà entendu parler des soucis rencontrés sur le bloc 1.2 PureTech, mais il serait dommage de ranger tous les moteurs PureTech dans le même panier. L’appellation regroupe en réalité plusieurs familles de motorisations essence développées sous l’ère PSA/Stellantis, avec deux lignées bien distinctes   : les trois cylindres 1.2 turbo, stars malheureuses des rappels à grande échelle, et les blocs quatre cylindres 1.6 qui exploitent une architecture héritée du vénérable moteur 1.6 THP.

La mauvaise presse des versions 1.2 provient principalement de problèmes de fiabilité liés à la courroie humide, capable de se désagréger prématurément avec toutes les conséquences que l’on imagine sur la mécanique. À l’inverse, la version 1.6 – souvent boudée sans raison sur le marché de l’occasion – affiche désormais une robustesse rassurante, tout en proposant davantage de couple, un agrément supérieur et une vraie polyvalence au quotidien. Prendre le temps de différencier ces deux familles permet d’éviter les erreurs classiques lors de l’achat d’un véhicule équipé de moteurs PureTech.

Pourquoi autant de méfiance envers le moteur 1.2 PureTech ?

Derrière ce succès d’estime initial du moteur 1.2 PureTech, la réalité s’est vite imposée   : ce petit bloc, conçu pour allier sobriété et performances raisonnables, s’est montré capricieux, voire dangereux avec son système de courroie de distribution lubrifiée baignant dans l’huile moteur. Les symptômes sont devenus tristement connus   : bruits anormaux, pertes de puissance, alertes moteur, voire casses soudaines ayant mené au rappel massif de plus de 220 000 véhicules.

Face aux nombreuses plaintes des utilisateurs et à la grogne montante parmi les garages indépendants et spécialistes du secteur, un climat de défiance généralisée s’est installé vis-à-vis de cette motorisation. Certains modèles concernés restent donc à éviter lorsqu’on cherche un achat stimulant, serein et sans risque face à des réparations coûteuses. Même les extensions de garantie proposées ponctuellement n’arrivent pas toujours à rassurer totalement.

Quels sont les symptômes d’un moteur PureTech 1.2 à risque ?

Plusieurs signes doivent alerter, notamment des ratés à froid, une consommation d’huile excessive, des voyants moteur récurrents ou des bruits suspects du côté de la distribution. Ces signaux ne sont pas à négliger, car ils précèdent parfois des pannes majeures pouvant impliquer une immobilisation totale du véhicule.

Les propriétaires ayant connu des déboires partagent régulièrement leurs expériences sur les forums spécialisés, décrivant une impression de jeu de roulette russe lorsque vient le moment d’envisager un long trajet au volant d’un modèle concerné par la fragilité des moteurs PureTech 1.2. Identifier rapidement un historique d’entretien irréprochable ainsi que la présence éventuelle d’une extension de garantie fait partie des réflexes à adopter.

Quels modèles faut-il vraiment éviter ?

Même si la liste des véhicules équipés de cette version est assez longue, quelques conseils permettent de limiter grandement les risques. Il vaut mieux mettre de côté, dans la mesure du possible, toutes les premières générations dotées du moteur 1.2 PureTech produites avant 2021, surtout lorsque le suivi de l’entretien laisse planer le doute.

Ce conseil s’intéresse particulièrement aux modèles urbains et compactes populaires, où l’attractivité tarifaire peut masquer une épée de Damoclès insoupçonnée. Sur le marché de l’occasion, les voitures affichant un faible kilométrage assorti d’une mention vague concernant la courroie de distribution sont à examiner à la loupe.

Moteurs PureTech 1.6   : des alternatives fiables et performantes

Pour celles et ceux à la recherche d’un compromis solide entre plaisir de conduite et tranquillité d’esprit, impossible de ne pas évoquer la version 1.6. Déclinée à partir du fameux moteur 1.6 THP, elle conserve ses qualités d’origine tout en bénéficiant de corrections techniques qui la rendent beaucoup moins sujette aux soucis connus sur le 1.2. Si l’agrément mécanique figure en haut de liste, la fiabilité a progressé de manière notable sur les millésimes récents.

Avec une cylindrée plus généreuse, ce bloc assure des relances franches, idéal pour ceux qui multiplient les longs trajets ou privilégient un usage familial intense. On note aussi la faveur croissante du public averti sur le marché des occasions, où ces versions deviennent recherchées grâce à leur image apaisée par rapport à la tourmente qui suit les petits moteurs PureTech.

Quels modèles sont à privilégier pour profiter du moteur 1.6 ?

Certaines références attirent particulièrement l’attention des connaisseurs. Voici une liste non exhaustive qui montre à quel point l’offre en modèles fiables demeure variée   :

  • C5 Aircross (180 ch)
  • C5 X (180 ch)
  • DS 4 II
  • DS7 Crossback (180 ou 225 ch)
  • DS9 (180 ou 225 ch)
  • Grandland Turbo (181 ch)
  • 308 II (225 ch)
  • 508 II, 3008 II et 5008 II (180 ou 225 ch)

Ces véhicules séduisent tant par leur confort d’utilisation que par leur potentiel fiable à long terme. La souplesse du moteur, associée aux améliorations mécaniques successives apportées par le groupe PSA/Stellantis, contribue largement à leur popularité auprès de ceux qui ne veulent pas transiger entre dynamisme et utilité quotidienne. Les performances des moteurs de cette gamme confèrent aussi une touche valorisante, permettant d’affronter tout type de parcours sans appréhension.

L’importance de l’entretien et de l’historique

On peut posséder un modèle techniquement rassurant, mais ignorer le carnet d’entretien revient à jouer avec le feu. Pour les moteurs PureTech 1.6 comme pour d’autres mécaniques sophistiquées, suivre scrupuleusement les recommandations constructeur prolonge indéniablement la durée de vie du moteur et prévient l’apparition d’imprévus inexpliqués.

Une attention particulière doit être portée aux intervalles de vidange, à la qualité des lubrifiants utilisés, et bien sûr à la vérification périodique du circuit de distribution. Une extension de garantie, si elle existe, représente également une tranquillité appréciable, à négocier avec le vendeur particulier ou professionnel lors de l’acquisition.

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