Nombre de descente EP par m² toiture terrasse

Chez Isol’r, nous accompagnons nos clients depuis 2013 dans leurs projets de rénovation thermique. Nous savons que la gestion des eaux pluviales constitue un élément crucial pour la durabilité des toitures-terrasses. Cette expertise nous permet aujourd’hui de vous guider dans le dimensionnement approprié des systèmes d’évacuation pluviale.

Résumé

Points clés Détails techniques
💧 Dimensionnement de base Une descente de 100 mm évacue entre 85 et 100 m²
📐 Calcul selon surface Ajouter une descente tous les 100 m² au-delà de 300 m²
📋 Normes DTU obligatoires Respecter DTU 60.11 et DTU 43.1 pour installation pérenne
📏 Distance maximale réglementaire Limiter à 20 mètres entre descentes et 30 m des points
🔧 Diamètre minimum imposé Utiliser minimum 80 mm de diamètre même petites surfaces
🏠 Surface maximale par entrée Ne pas dépasser 700 m² par entrée d’eau selon normes

Nous observons que beaucoup de propriétaires sous-estiment l’importance du calcul précis du nombre de descentes EP. Pourtant, un mauvais dimensionnement peut entraîner des infiltrations coûteuses et compromettre l’efficacité énergétique du bâtiment. Notre expérience de terrain nous confirme que chaque projet nécessite une analyse spécifique tenant compte des particularités climatiques de votre région.

Calculer le nombre de descentes EP nécessaires pour votre surface

Nous appliquons une règle fondamentale : une descente de 100 mm de diamètre peut évacuer efficacement entre 85 et 100 m² de surface de toiture. Cette capacité constitue la base de nos calculs, mais nous l’ajustons systématiquement selon les spécificités de chaque chantier. Pour une surface jusqu’à 100 m², nous préconisons généralement une seule descente, positionnée au point le plus bas de la terrasse.

Entre 100 m² et 200 m², nous recommandons deux descentes EP minimum. Au-delà de 300 m², nous ajoutons une descente supplémentaire tous les 100 m². Cette progression nous permet d’assurer un drainage optimal même lors d’épisodes pluvieux intenses. Nous tenons compte de la pluviométrie régionale, notamment les données de Météo France qui indiquent une intensité de 0,05 litres par seconde et par mètre carré en métropole.

La configuration de votre bâtiment influence directement nos calculs. Nous analysons la présence d’acrotères, les reliefs particuliers et l’exposition aux vents dominants. Le choix d’isolation pour une ancienne maison peut également impacter la pente nécessaire à l’évacuation. Nous créons systématiquement une pente de 1 à 2 % minimum pour garantir l’écoulement gravitaire vers les descentes.

Notre formule de base reste simple : surface totale divisée par la capacité de drainage d’une descente. D’un autre côté, nous appliquons des coefficients de sécurité selon le type de revêtement utilisé et les contraintes architecturales spécifiques à votre projet.

Respecter les normes techniques pour une installation durable

Nous nous conformons rigoureusement aux Documents Techniques Unifiés, notamment le DTU 60.11 pour les réseaux d’évacuation des eaux pluviales et le DTU 43.1 pour les toitures-terrasses. Ces référentiels techniques, intégrant la norme européenne NF EN 12056-3, nous garantissent des installations pérennes et conformes.

Le DTU impose des règles précises que nous respectons scrupuleusement. Pour les descentes verticales, nous appliquons la règle : 1 cm de section évacue 1 m² de toiture. Pour les descentes horizontales, ce ratio descend à 0,9 m² par centimètre de section. Nous utilisons exclusivement des descentes d’un diamètre minimum de 80 mm, même pour les plus petites surfaces.

Les règles de sécurité nous obligent à prévoir un trop-plein pour chaque descente unique. Avec deux descentes ou plus, ce trop-plein devient facultatif mais nous le recommandons souvent. La ventilation primaire étant obligatoire dans certains cas, nous intégrons cette contrainte dès la conception du système d’évacuation.

Nous respectons impérativement la distance maximale de 20 mètres entre descentes. Chaque point de la terrasse doit se situer à moins de 30 mètres d’un dispositif de collecte, cette distance se réduisant à 20 mètres pour les toitures accessibles aux piétons. Ces distances garantissent une évacuation homogène sur toute la surface.

Nombre de descente EP par m² toiture terrasse

Adapter l’installation aux contraintes techniques spécifiques

Nous dimensionnons chaque installation selon la norme NF P 10-203-1, qui limite à 700 m² maximum la surface raccordée par entrée d’eau. Pour une entrée en déversoir, cette limite descend à 350 m², et à 200 m² pour les toitures accessibles aux piétons. Ces limitations nous orientent vers une multiplication des points de collecte sur les grandes surfaces.

Le choix des matériaux dépend des contraintes esthétiques et budgétaires de votre projet. Nous privilégions le PVC pour sa légèreté et sa facilité d’installation, particulièrement sur les bâtiments résidentiels. Le zinc offre une esthétique supérieure et une durabilité remarquable, idéal pour les projets haut de gamme. L’acier galvanisé convient aux conditions extrêmes, tandis que l’aluminium combine légèreté et résistance.

Nos installations intègrent systématiquement des éléments complémentaires essentiels. Les grilles pare-feuilles en inox protègent contre l’obstruction, les siphons de toiture maintiennent l’étanchéité, et les crapaudines filtrent les débris. Nous installons des regards de visite pour faciliter la maintenance future. Les naissances tronconiques augmentent la capacité d’évacuation de 10 % par rapport aux modèles cylindriques.

Pour les toitures végétalisées, nous renforçons la protection contre les débris organiques. Nous positionnons stratégiquement les descentes aux points de convergence naturelle des eaux, créés par la pente et la configuration architecturale. Cette approche optimise l’efficacité tout en minimisant les coûts d’installation et de maintenance.

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Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

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