Piscine hors-sol : c’est confirmé, une nouvelle taxe va tomber en 2025 et voici son montant

Installer une piscine hors-sol dans son jardin évoque souvent loisirs et détente sous le soleil. Pourtant, la réforme fiscale 2025 vient bouleverser les habitudes de nombreux propriétaires. Dès l’an prochain, il sera crucial de bien comprendre les nouvelles règles d’imposition. Fini l’époque où l’on pouvait ignorer les critères d’imposition ou minimiser les risques de hausse des charges. Désormais, si votre piscine devient une structure permanente ou nécessite des travaux de maçonnerie, elle attire l’attention du fisc.

Réforme fiscale 2025 : ce qui change pour les piscines hors-sol

A partir de 2025, la fiscalité locale se durcit sur les équipements extérieurs, et la piscine hors-sol n’échappe plus à la règle. Beaucoup pensaient qu’en évitant l’enterrement, leur bassin restait invisible pour l’administration. Ce n’est plus vrai dès lors que la configuration s’apparente à un aménagement durable, fixe et présent plus de trois mois par an.

Dorénavant, la loi distingue clairement deux catégories : d’un côté, les bassins démontables facilement, qui continuent à échapper aux taxes ; de l’autre, les structures installées durablement – c’est-à-dire présentes plus de trois mois ou nécessitant des fondations maçonnées – qui seront traitées comme une piscine enterrée ou semi-enterrée. Dans certains départements français tels que les Pyrénées-Orientales ou certaines communes du Var, de nouvelles mesures restrictives interdisent même l’installation de piscines dans le but de préserver la ressource en eau, comme l’explique cette page sur l’interdiction des piscines dans plusieurs départements en 2025.

Quels sont les critères d’imposition retenus ?

L’administration considère comme imposables les piscines posées de façon fixe, notamment avec des éléments de maçonnerie (dalle béton, margelles intégrées, terrasse attenante). Ces installations deviennent alors fiscalement des structures permanentes. Impossible de bénéficier de l’exonération réservée aux modèles temporaires lorsque ces critères sont remplis.

La durée d’installation joue également un rôle clé : au-delà de trois mois par an, la piscine entre dans la catégorie taxable. Si des travaux de maçonnerie ont été réalisés, ou si un permis de construire ou une déclaration préalable a été déposée, la qualification fiscale évolue immédiatement.

Quelles conséquences en termes de taxation ?

Une fois considérée comme structure permanente, la piscine hors-sol est soumise à deux taxes principales. D’abord, la taxe foncière : la valeur locative cadastrale augmente selon la surface du bassin, ce qui entraîne une hausse directe des charges. Ensuite, la taxe d’aménagement, à régler une seule fois l’année suivant l’installation définitive, calculée sur une valeur forfaitaire de 262 euros par mètre carré de bassin, multipliée par les taux locaux.

Combien coûte cette nouvelle imposition sur une piscine hors-sol ?

Pour les propriétaires concernés, la mauvaise surprise peut venir du montant de ces taxes réactualisées. Un simple calcul permet déjà d’anticiper l’impact financier d’une structure permanente installée dans le jardin. En particulier, il convient de prendre en compte des frais spécifiques qui s’appliquent selon la taille du bassin ou sa nature. Ainsi, une récente mise à jour gouvernementale détaille que la nouvelle taxe sur les piscines hors-sol en 2025 entraînera, par exemple, 253,44 euros supplémentaires pour une piscine de 32 mètres carrés.

Par exemple, pour une piscine de 32 mètres carrés, les estimations révèlent une augmentation de 253,44 euros sur la taxe foncière annuelle. Ce chiffre correspond à la revalorisation de la valeur locative liée à l’ajout du bassin, conformément aux nouveaux barèmes fiscaux.

Comment se calcule la taxe d’aménagement ?

La taxe d’aménagement fonctionne comme un droit d’entrée pour toute nouvelle piscine hors-sol. Son calcul est précis : il faut multiplier la surface du bassin par la valeur forfaitaire de 262 euros/m². Le résultat obtenu est ensuite soumis aux taux d’imposition locaux fixés chaque année par la commune et le département.

Ainsi, pour une surface totale de 32 m², la base imposable atteint 8 384 euros (32 x 262). Les taux appliqués localement peuvent fortement faire varier le montant final, d’où l’importance de bien se renseigner selon sa commune.

Quel impact sur la taxe foncière ?

Avec une structure permanente, la base de calcul de la taxe foncière est revue à la hausse. Chaque propriétaire voit ainsi la valeur locative cadastrale de son bien augmenter, ce qui majore automatiquement la taxe annuelle. Pour une piscine de taille standard, il n’est pas rare de voir les charges annuelles gonfler de plusieurs centaines d’euros.

Plus le volume du bassin est important, plus la valeur ajoutée à la propriété augmente, entraînant une hausse proportionnelle des impôts locaux. Cette évolution doit être anticipée par tous ceux qui envisagent ce type d’installation.

Bassin démontable ou structure maçonnée : où passe la frontière fiscale ?

La législation nuance précisément les situations. Si votre bassin est démontable et installé uniquement quelques semaines l’été, sans aucune installation pérenne ni dalle béton, vous restez en dehors du champ d’application des nouvelles taxes. Aucune taxe d’aménagement ni ajustement de la taxe foncière ne sont à prévoir dans ce cas.

En revanche, dès que la piscine implique des travaux de maçonnerie ou des abords fixes, elle est assimilée à une piscine enterrée. Les charges fiscales deviennent alors inévitables pour tous les propriétaires concernés par cette évolution réglementaire.

  • Piscine hors-sol portable et démontable : aucune taxe supplémentaire si non fixée durablement
  • Piscine sur dalle béton ou entourée de murets : imposable après déclaration, assimilée à une piscine enterrée
  • Durée d’installation supérieure à 3 mois/an : critère déclencheur d’imposition
  • Travaux maçonnés ou paysagés différenciant les modèles mobiles des structures permanentes
  • Base taxable : surface du bassin multipliée par la valeur forfaitaire 262 euros/m² via la taxe d’aménagement

Source : https://www.maison-travaux.fr/amenagements-exterieurs/piscine-amenagement-exterieur/piscine-hors-sol/taxe-piscine-hors-sol-2025-584858.html

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