Pris de maux de ventre, il a utilisé les toilettes publiques pour femme : un jeune Français bloqué deux mois à Dubaï

Ohan Villeneuve, un jeune Français originaire de Metz, n’aurait jamais imaginé que de simples maux de ventre puissent bouleverser sa vie aussi brutalement. Ce qui devait être un court séjour à dubaï s’est transformé en un véritable cauchemar judiciaire de près de deux mois. Son histoire, largement relayée dans les médias, met en lumière la rigueur des lois locales et les écarts culturels auxquels on peut être confronté lors d’un voyage à l’étranger.

Le récit d’Ohan débute avec un malaise intestinal banal, mais une succession d’événements inattendus et l’interprétation différente des codes sociaux vont le plonger, bien malgré lui, dans une épreuve dont il se souviendra longtemps. Plongeons ensemble dans les détails de cette affaire, qui aurait pu arriver à beaucoup d’autres voyageurs faisant face à des douleurs intestinales.

Comment un malaise intestinal a tout déclenché ?

Au printemps 2025, alors qu’il profitait de quelques jours à dubaï, Ohan Villeneuve a été soudainement pris de violents maux de ventre. Comme beaucoup, face à un besoin pressant, il s’est dirigé vers les toilettes publiques du centre commercial où il se trouvait. Malheureusement, celles réservées aux hommes étaient momentanément fermées, compliquant sérieusement la situation.

Ne souhaitant pas attendre davantage au risque d’aggraver ses douleurs intestinales, ce jeune français a choisi, en désespoir de cause, d’utiliser discrètement les toilettes pour femmes. L’objectif était simple : soulager un malaise intestinal devenu impossible à ignorer. Rien ne laissait présager que ce geste allait déclencher une telle tempête administrative et humaine à dubaï.

Quand une accusation injustifiée change tout

Une fois à l’intérieur des sanitaires féminins, Ohan a fait tomber son téléphone sur le sol. Il s’est penché pour le récupérer, pensant régler rapidement cet imprévu. Mais une femme, présente dans la cabine voisine, l’a accusé de tentative de voyeurisme après avoir aperçu son mouvement sous la paroi. Cette accusation va propulser le jeune homme dans une spirale totalement inattendue, marquée par un blocage à dubaï.

Même s’il affirme n’avoir rien tenté de répréhensible, l’incident a vite dégénéré. La police locale a reçu une plainte, marquant le début de son blocage à dubaï. Malgré un contexte compréhensible – toilettes publiques pour hommes fermées, urgence liée à des maux de ventre – la justice s’est montrée inflexible quant à l’utilisation non autorisée des toilettes pour femmes.

Pourquoi la justice locale a-t-elle maintenu la procédure malgré le retrait de la plainte ?

Le lendemain des faits, conscient de la gravité de l’accusation, Ohan s’est rendu spontanément au commissariat pour expliquer la situation. Dans l’esprit de beaucoup, une telle démarche honnête aurait pu jouer en faveur du jeune français. Pourtant, la suite des événements s’est révélée plus complexe : c’est lors de son embarquement pour la France que l’arrestation est intervenue, coupant net toute possibilité de retour immédiat au pays et prolongeant son blocage à dubaï.

Même si la plaignante a fini par retirer sa requête auprès des autorités, cela n’a pas suffi à suspendre la machine judiciaire déjà lancée. Les textes de loi à dubaï sont stricts concernant l’accès aux toilettes publiques non appropriées. La justice locale a estimé que l’entrée d’un homme dans les toilettes pour femmes constitue une infraction, peu importe le motif ou l’urgence médicale. Ainsi, la rétention d’Ohan Villeneuve s’est prolongée, laissant sa famille impuissante face à la procédure.

Des conséquences financières et personnelles lourdes

Être retenu à dubaï pendant près de deux mois n’a rien d’anodin. En plus de l’angoisse ressentie, la famille d’Ohan a dû faire face à des dépenses considérables pour obtenir soutien juridique, hébergement et accompagnement local. Son beau-père, Denis Balbir, a souvent dénoncé dans la presse le manque d’appui concret du consulat français auprès du jeune homme retenu à cause d’un malaise intestinal.

La facture s’élève à près de 18 000 euros, comprenant essentiellement les honoraires d’avocat spécialisés et l’hébergement forcé sur place, auxquels s’ajoute une amende de 1 300 euros réclamée par la justice émiratie. L’expérience montre à quel point un incident bénin lié à des douleurs intestinales peut devenir un vrai calvaire quand il survient à l’étranger, surtout dans une ville comme dubaï, où la législation encadre strictement la vie quotidienne et l’utilisation des toilettes publiques.

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