Un gisement d’or de plus de 100 tonnes vient d’être découvert dans ce pays d’Afrique

En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire vient de franchir un cap majeur avec la découverte d’un gisement d’or hors norme. Repéré dans le département de Doropo, à la frontière du Burkina Faso, ce site attise déjà toutes les convoitises et suscite un immense espoir dans la région. Entre découverte minière de classe mondiale et perspectives sociales inédites, cette future mine d’or promet de bouleverser le paysage économique régional.

Il ne s’agit pas seulement d’une réussite locale mais bien d’un événement susceptible d’influencer toute l’industrie aurifère africaine. Avec un investissement colossal estimé à 300 milliards de francs CFA, soit environ 450 millions d’euros, le projet s’annonce ambitieux. Mais qu’attendre concrètement pour le nord-est ivoirien et ses habitants face à ces réserves estimées à plus de 100 tonnes ?

Les caractéristiques remarquables de ce nouveau gisement d’or

Ce gisement d’or attire l’attention tant par sa localisation stratégique que par son potentiel. La région de Doropo était jusqu’ici peu exploitée par l’industrie extractive, malgré quelques tentatives exploratoires. Désormais, la zone se place au centre des intérêts de chaque société minière désireuse de s’implanter sur le marché africain.

Selon les premières analyses géologiques, il s’agit bien d’un site de classe mondiale. Les réserves estimées atteignent près de 100 tonnes d’or, ce qui représente un record même pour la Côte d’Ivoire, dont la production totale en 2023 s’élevait à 55 tonnes. Ce volume impressionnant positionne immédiatement Doropo comme l’une des mines d’or les plus prometteuses du continent africain.

Quels enjeux économiques pour la Côte d’Ivoire et le Bounkani ?

L’impact économique de cette découverte aurifère dépasse largement le cadre local. À l’échelle nationale, l’ouverture de cette mine d’or renforce la dynamique du secteur minier ivoirien. En quelques décennies, la Côte d’Ivoire s’est hissée parmi les principaux producteurs africains grâce à la prospection et à l’exploitation de plusieurs gisements importants.

Avec plus de 300 milliards de francs CFA de recettes fiscales attendues dès la première phase du projet, l’État dispose là d’un levier financier considérable. Cette manne permettra de financer des infrastructures et de soutenir des politiques sociales ambitieuses. D’ailleurs, ces stratégies rappellent celles mises en œuvre lors de la découverte de gisements majeurs d’hydrogène naturel dans d’autres régions du monde, où l’investissement minier a constitué un moteur central de la diversification économique.

Une bouffée d’oxygène pour une région défavorisée

Pour la population locale, ce projet représente un véritable espoir. Le Bounkani est l’une des régions les plus pauvres du pays, où 71 % des habitants vivaient en 2021 avec moins de 1 000 francs CFA par jour. L’arrivée de la compagnie minière devrait générer près de 3 000 emplois directs, auxquels s’ajouteront certainement de nombreux emplois indirects dans les services et le commerce.

Au-delà de l’emploi, les attentes sont fortes concernant l’accès à des services essentiels. Les autorités locales évoquent la construction d’écoles modernes, l’équipement d’hôpitaux et même la fourniture d’eau potable. Ces dynamiques sont comparables aux transformations observées autour de certains grands gisements d’hydrogène récemment découverts ailleurs, dont les retombées ont surpris par leur ampleur.

Le défi de l’intégration sociale et environnementale

La découverte du gisement d’or met également en lumière la question cruciale du partage des bénéfices et de la préservation de l’environnement. Les ONG locales insistent sur l’importance de dédommager équitablement les propriétaires terriens concernés et de garantir une gestion responsable du patrimoine naturel.

Par le passé, l’absence de dialogue a parfois mené à des tensions avec les communautés riveraines. Aujourd’hui, il devient essentiel d’impliquer tous les acteurs pour éviter conflits fonciers et dégradations environnementales. Une gouvernance participative autour de la nouvelle mine d’or pourrait servir d’exemple pour tout le secteur.

Déroulement du projet minier : étapes et calendrier

D’après le plan annoncé, la construction de la mine d’or débutera en 2026 et durera deux ans avant la première extraction industrielle. Cela implique une mobilisation rapide de capitaux, d’équipements spécialisés et de ressources humaines qualifiées pour respecter le calendrier.

En parallèle, différentes études d’impact seront menées : effets sociaux, inventaires écologiques, sécurité au travail… La société minière australienne Resolute Mining devra aussi mener des négociations transparentes avec l’administration ivoirienne et les représentants traditionnels sur les questions foncières et culturelles.

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250617-c%C3%B4te-d-ivoire-un-gisement-d-or-de-premier-ordre-d%C3%A9couvert-dans-le-nord-est

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