Automobilistes : ce dispositif que « tout le monde déteste » bientôt supprimé sur toutes les voitures ?

Le dispositif Start&Stop, bien connu des automobilistes, pourrait bientôt tirer sa révérence aux États-Unis. Introduit il y a une quinzaine d’années, ce système a pour vocation de réduire les émissions polluantes ainsi que la consommation de carburant. Pourtant, bon nombre de conducteurs ne cachent pas leur mécontentement face à cette technologie qui coupe automatiquement le moteur lorsqu’il est à l’arrêt, par exemple aux feux rouges. Mais qu’en est-il réellement de l’avenir de ce dispositif controversé ?

Pourquoi le dispositif Start&Stop est contesté par certains conducteurs ?

En premier lieu, il convient de rappeler en quoi consiste ce fameux Start&Stop. Il s’agit d’un système destiné à couper automatiquement le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt. Cela se produit généralement aux intersections ou dans les embouteillages. Dès lors que l’on appuie sur la pédale d’accélérateur, le moteur redémarre immédiatement.

Si cela paraît être une bonne idée sur le papier, nombreux sont ceux qui pointent du doigt un manque de confort. En effet, les arrêts et démarrages fréquents peuvent non seulement perturber la sérénité au volant mais aussi être perçus comme inutiles voire agaçants par certains automobilistes. De plus, un doute subsiste quant à l’usure supplémentaire que pourrait subir le démarreur avec un tel usage. Par ailleurs, des systèmes énergétiques comme celui de l’isolation à 1 euro ont montré l’impact important des politiques énergétiques sur les foyers.

Un dispositif jugé inutile pour la plupart ?

Dans la réalité, l’impact exact de ce dispositif sur la réduction de consommation de carburant reste sujet à débat. Bien que théoriquement avantageux, dans la pratique, surtout en conduite urbaine, les bénéfices réels semblent limités. Cette perception nourrit alors l’idée chez certains utilisateurs que le jeu n’en vaut pas la chandelle. À cet égard, beaucoup choisissent personnellement de désactiver cette fonction, préférant maîtriser pleinement les habitudes de conduite.

De plus, le fonctionnement souvent bruyant et irritant du mécanisme interrompt fréquemment certaines discussions animées entre passagers. En conséquence, ces aspects participent à renforcer le sentiment d’une fonctionnalité mal adaptée aux besoins contemporains des usagers.

L’influence de la politique américaine sur le dispositif Start&Stop

Récemment, Lee Zeldin, responsable de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) nommé par Donald Trump, a exprimé l’intention de supprimer cette technologie aux États-Unis. Ce revirement s’inscrit dans une volonté manifeste de rejeter les politiques environnementales mises en place sous la présidence de Joe Biden, accusées de complexifier la vie quotidienne sans apporter d’amélioration significative à la dimension écologique globale.

L’éventuelle suppression de Start&Stop pourrait constituer un virage complet concernant les normes automobiles actuelles outre-Atlantique. Cela impliquerait évidemment d’importantes répercussions économiques, notamment pour les constructeurs automobiles qui ont misé sur cette technologie comme un argument marketing écologique fort. Les écarts entre les initiatives prises aux États-Unis et celles en Europe deviennent évidentes quand on observe des réformes impactant directement les seniors, telles que le nouvel dispositif de retraite.

Quels impacts pour les normes européennes ?

Cette initiative américaine risque de transcender les frontières. Étant donné que de nombreux véhicules vendus en Europe sont fabriqués selon des standards internationaux, une décision américaine majeure telle que celle-ci pourrait influencer les choix des constructeurs sur le vieux continent.

Or, en Europe, Start&Stop est largement répandu et encouragé grâce à des aides gouvernementales et fiscales destinées à promouvoir une mobilité plus respectueuse de la planète. Une remise en cause de son utilité pourrait alors engendrer des débats houleux, remettant en question diverses stratégies longuement développées par les industriels du secteur automobile. Gageons que cela pourrait même amener certains pays européens à reconsidérer leurs politiques d’encouragement en faveur des technologies visant à réduire les émissions de CO₂.

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