Automobilistes : mauvaise nouvelle, acheter une voiture d’occasion va coûter plus cher à partir de cette date à cause d’une nouvelle loi

Préparez-vous à des changements significatifs dans le marché des véhicules d’occasion en France, qui pourraient bouleverser vos plans d’achat futurs. À partir du 1er janvier 2026, une nouvelle disposition de la loi de finances va radicalement transformer la fiscalité associée aux voitures d’occasion, imposant potentiellement un surcoût de plusieurs milliers d’euros pour les acheteurs non avertis.

Qu’est-ce que la nouvelle loi de finances 2025 implique pour les voitures d’occasion ?

La réforme de la loi de finances 2025 s’intéresse à l’exonération du malus écologique, dont bénéficiaient auparavant certaines voitures vendues d’occasion. Cette mesure touche particulièrement les véhicules initialement acquis par des titulaires de carte d’invalidité, des familles nombreuses ou des diplomates. En d’autres termes, ces véhicules devront maintenant s’acquitter du malus lors de leur revente d’occasion. Ce malus est calculé selon le barème en vigueur lors de la première immatriculation, mais son impact sera réduit en fonction de l’âge du véhicule.

Les acheteurs devront désormais composer avec cette nouvelle complexité fiscale en vérifiant le statut du véhicule convoité afin de prévoir le montant exact du malus applicable. Ne pas anticiper ce coût additionnel pourrait rendre l’achat de voitures d’occasion beaucoup plus onéreux qu’imaginé. La transition n’est pas seulement technique, elle impose une vigilance accrue à tous les acteurs et consommateurs du secteur automobile.

Comment est calculé le malus écologique rétroactif ?

Pour calculer le malus écologique, il convient de se référer au barème original en vigueur lors de la première immatriculation du véhicule. Toutefois, pour atténuer le choc fiscal, ce malus fait l’objet d’une déduction selon l’ancienneté du véhicule, soit une réduction de 3 % par trimestre d’ancienneté ou 6 % par an passé dix ans, avec une exonération complète après quinze ans de circulation.

Cette méthode a pour objectif de compenser en partie la charge financière subie par les acheteurs, en prenant en compte le vieillissement naturel du véhicule. Cependant, même avec cette réduction, le surcoût peut parfois être significatif, notamment pour les voitures présentant des émissions élevées de 108 g/km de CO₂ ou davantage. Par exemple, un modèle récent mais polluant pourrait générer un malus considérable, rendant essentiel le calcul préalable par les acquéreurs potentiels.

Exemple pratique : l’impact de la législation sur un cas concret

Observons une hypothétique situation : imaginez que vous souhaitiez acquérir une voiture compacte essence de 2020 dont les caractéristiques techniques indiquent des émissions légèrement supérieures aux seuils classiques tels que 108 g/km de CO₂. Dans ce contexte, la Renault Megane génère un malus de 148 euros après ajustements. En comparaison, une voiture semblable mais signée par une marque allemande pourrait voir son droit augmenter substantiellement, surtout si elle affiche des émissions dépassant largement 150 g/km.

Source : https://www.presse-citron.net/voiture-doccasion-acheter-en-2026-va-couter-plus-cher-a-cause-de-cette-loi/

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