La nouvelle est tombée : les chèques-vacances sont rétablis pour les retraités, voici comment les récupérer

Depuis quelques semaines, une annonce réjouit de nombreux retraités issus de la fonction publique : le droit rétabli d’accéder aux chèques-vacances dès l’été 2025. Après des mois de débats et de mobilisations syndicales, la décision du Conseil d’État tombe comme une excellente nouvelle pour celles et ceux qui souhaitent profiter à nouveau de ce dispositif pour organiser leurs voyages ou s’offrir des activités culturelles. Voilà de quoi relancer tous les projets mis en pause depuis la suppression controversée de ces avantages pour les anciens agents publics.

Derrière cette actualité, beaucoup cherchent déjà à comprendre comment récupérer leurs droits : quelles démarches entreprendre, où se renseigner, selon quelles conditions d’éligibilité ? L’enjeu va bien au-delà d’un simple complément budgétaire. Les chèques-vacances restent synonymes de loisirs plus accessibles, d’équité sociale retrouvée, et traduisent un engagement renouvelé des institutions envers ceux ayant longtemps servi l’État.

Pourquoi les retraités de la fonction publique avaient perdu les chèques-vacances ?

Revenir sur l’historique permet de mieux saisir l’ampleur du changement actuel. En 2023, une circulaire du gouvernement a brusquement limité l’accès au dispositif des chèques-vacances pour les retraités, civils comme militaires, sans consultation préalable du Comité interministériel d’action sociale. Cette mesure visait officiellement une économie budgétaire, mais son impact réel était jugé minime.

Face à cette suppression, six syndicats majeurs ont immédiatement dénoncé une rupture d’équité et porté l’affaire devant le Conseil d’État. Leurs arguments ont été entendus : annuler la circulaire, sous prétexte de gérer quelques millions d’euros, n’apportait pas de solution structurelle et bafouait les principes de concertation normalement appliqués dans la fonction publique.

Quels changements après l’annulation de la circulaire ?

Avec l’annulation de la circulaire, tout un panel de questions revient autour de la restauration des chèques-vacances pour les retraités de la fonction publique. Le Conseil d’État a confirmé que le dispositif devait rester accessible à tous ceux qui y étaient éligibles auparavant. Cette clarification replace donc les anciens bénéficiaires au cœur du système d’aide aux loisirs financé par l’État.

Comment vont fonctionner les nouveaux chèques-vacances ?

Quel principe pour l’épargne ?

Le nouveau dispositif repose sur un plan d’épargne volontaire, reprenant les modalités connues avant l’interruption. Chaque retraité peut choisir de consacrer entre 2 % et 20 % du SMIC mensuel (ou d’une fraction adaptée à ses ressources) sur une période de quatre à douze mois. Cette somme est ensuite abondée par une aide variable allouée directement par l’État.

En pratique, verser régulièrement de petites sommes donne accès à un capital utilisable pour l’ensemble des vacances, activités sportives ou offres culturelles couvertes par le réseau chèque-vacance, pour soi-même et parfois pour ses ayants droit. L’objectif reste d’élargir l’accès aux loisirs pour ceux dont le taux de remplacement financier baisse souvent à la retraite. Dans ce contexte, il est essentiel de suivre l’évolution du coût de la vie ; d’ailleurs, on constate que les prix du carburant pourraient fortement augmenter durant l’été 2025, pesant ainsi sur les dépenses des retraités désireux de voyager.

Quelle bonification apporte l’état ?

L’intérêt majeur du programme réside dans la bonification automatique apportée sur la somme épargnée par chaque bénéficiaire. Ce montant varie généralement entre 10 et 30 % selon la situation fiscale ou personnelle (revenus modestes, ancienneté, composition familiale). Pour les jeunes retraités de moins de 30 ans, la bonification peut atteindre 35 %, offrant ainsi un coup de pouce supplémentaire.

Grâce à cette contribution additionnelle, la valeur finale créditée sous forme de chèques-vacances dépasse largement la seule épargne volontaire. C’est l’un des arguments phares mis en avant tant par les associations de retraités que par les animateurs sociaux-syndicaux : mettre en avant cette bonification redonne confiance et visibilité à un outil apprécié depuis plus de quarante ans.

Quelles conditions d’éligibilité pour les retraités ?

Pour bénéficier du droit rétabli, certains critères précis doivent être remplis. Sont concernés les retraités de la fonction publique d’État, civils ou militaires. Des contrôles ponctuels peuvent vérifier l’ancienneté, le niveau de revenu et parfois la date de départ en retraite, surtout si une priorité est donnée à certaines catégories d’ayants droit.

Les plafonds d’attribution feront l’objet d’une note de service attendue d’ici le 1er septembre. Cette communication officielle précisera également les délais exacts de dépôt des demandes pour la session 2025 et indiquera si certaines situations particulières (handicap, famille monoparentale…) ouvrent droit à des montants majorés ou à des procédures accélérées.

  • Avoir été agent public de l’État, civil ou militaire, désormais à la retraite.
  • Respecter les tranches de revenus définies par l’administration pour la bonification.
  • Souscrire à un plan d’épargne sur une durée comprise entre quatre et douze mois.
  • Se conformer aux instructions officielles fixées en septembre concernant plafonds et priorités.
  • Adresser sa demande auprès des organismes référents (service RH ou site spécialisé ANCV).

Comment déposer une demande et obtenir ses chèques-vacances ?

Pour lancer une démarche de demande ou d’obtention des chèques-vacances, plusieurs solutions pratiques existent. La voie la plus directe consiste à contacter le service ressources humaines de son ancien employeur public. Ces services disposent en général d’un correspondant dédié connaissant bien les circuits administratifs internes et les spécificités liées au statut de retraité.

Les sites spécialisés, notamment ceux édités par l’ANCV ou pilotés par certains comités d’entreprise/CSE proches des collectivités publiques, fournissent également toutes les informations à jour sur les étapes à suivre, les pièces justificatives demandées et le calendrier administratif. Un espace personnel sécurisé permet de simuler la quotité d’épargne souhaitée ou d’étudier les options d’envoi dématérialisé des titres reçus.

  • Rassembler les justificatifs de retraite et bulletins fiscaux récents ;
  • Choisir son mode d’épargne et de prélèvement (mensualisé ou semestriel) ;
  • Effectuer la demande via le portail numérique de l’ANCV, ou envoyer un dossier papier quand cela est demandé ;
  • Suivre la validation administrative et recevoir par courrier ou courriel électronique les titres chèque-vacances générés ;
  • Consulter la liste actualisée des prestataires acceptant les chèques pour organiser ses prochaines vacances ou sorties culturelles.

Où et comment utiliser ses nouveaux chèques-vacances ?

Quels sont les services couverts ?

Une fois obtenus, les chèques-vacances ouverts aux retraités s’utilisent presque partout en France métropolitaine ou Outre-mer, et parfois dans certains pays européens partenaires. Leur large champ d’application couvre l’hébergement en hôtellerie ou camping, les transports collectifs, la location de véhicules, l’achat de billets de spectacle et d’expositions, ainsi que l’accès à de nombreux parcs de loisirs ou séjours organisés.

Des centaines d’opérateurs touristiques et culturels adhérents au réseau ANCV continuent d’actualiser chaque saison leurs offres exclusives, en indiquant clairement sur leurs plateformes lorsqu’ils acceptent ces titres comme moyen de paiement complémentaire ou principal.

Quelles précautions pour un usage optimal ?

Il est conseillé de prévoir à l’avance le type de prestation souhaité et de se renseigner précisément sur la validité des titres, leur format (papier ou version dématérialisée), ainsi que sur d’éventuelles restrictions pendant les périodes de forte affluence touristique. Certains prestataires imposent un montant minimal de transaction ou refusent les remboursements partiels : autant de points à clarifier pour éviter toute mauvaise surprise lors des réservations.

Il est recommandé de conserver systématiquement une copie de ses chèques, voire de privilégier la version numérique lorsque cela est possible : elle offre une protection renforcée contre la perte ou le vol, et simplifie la consultation du solde restant, point non négligeable pour profiter pleinement de chaque euro investi dans les loisirs variés ou les escapades découvertes.

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Didier
Je suis Didier, directeur de publication et auteur principal du blog professionnel d’Isol’R, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, spécialisé dans l’isolation thermique écologique. Basé à Ambarès‑et‑Lagrave (33), je couvre personnellement les départements Gironde, Charente, Charente‑Maritime, Dordogne, Landes et Lot‑et‑Garonne

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