Une récente vague de confusion a balayé Internet suite à l’apparition d’une vidéo virale sur TikTok affirmant qu’une nouvelle « taxe de cohabitation » de 180 euros par an serait imposée aux couples non mariés ou non pacsés. Mais que vaut réellement cette information ? À l’ère numérique actuelle, les infox peuvent se répandre aussi rapidement que la vérité, semant panique et confusion. Alors, faisons le point sur cette prétendue taxe et séparons le vrai du faux.
D’où vient cette rumeur farfelue ?
Aux origines de cette fausse nouvelle, on retrouve un faux média TikTok nommé « Nessila.fr ». Ce compte, en imitant les codes des chaînes d’information reconnues, y compris BFMTV, ainsi que certaines personnalités politiques comme Bruno Retailleau, a contribué à crédibiliser son annonce erronée. La vidéo faisait état d’une nouvelle politique fiscale qui, heureusement, n’existe pas. Selon leurs dires, ce prélèvement visait à inciter les couples vivant en union libre à officialiser leur situation via le mariage ou le pacs, une affirmation totalement infondée.
Mais pourquoi annoncer subitement une telle mesure imaginaire ? Pour cela, il est nécessaire de comprendre comment parfois certains canulars sont montés pour attirer l’attention et générer du buzz. Les infox s’appuient souvent sur des sujets brûlants, tels que la fiscalité et les impôts, où beaucoup pourraient ressentir des préoccupations personnelles. La supposée « taxe de cohabitation » répond parfaitement à cette stratégie puisqu’elle touche directement au portefeuille, donc alerte immédiatement de nombreux foyers.
Pourquoi cette taxe serait-elle absurde ?
L’idée sous-jacente suggère que le gouvernement utiliserait ce moyen pour contrôler et taxer les concubinages non déclarés. Toutefois, les experts jugent cet objectif totalement absurde. Le statut de couple marié ou pacsé offre naturellement des avantages fiscaux, notamment grâce à la déclaration commune, tandis que la cohabitation non officielle maintient une déclaration séparée. Mettre en place une « taxe de cohabitation » irait à l’encontre de ces principes fiscaux établis.
Seules certaines situations précises, telles que les bénéficiaires du RSA, peuvent être sujettes à un certain type de contrôle pour s’assurer de l’équité des aides perçues. Cependant, aucun texte dans le Journal officiel ni aucune initiative dans la politique fiscale actuelle ne viennent corroborer l’existence de mesures similaires visant spécifiquement les couples en concubinage.